[ Accueil ] [ MISE A JOUR ] [ A LIRE ] [ Charlotta Svärd ] [ Waves ] [ Jenny Wrens ] [ Au service de la France ] [ Blitzmädel ] [ Autres auxiliaires ] [ Bibliographie ] [ Memoria ] [ Merci, Thanks, Kiitos, dank ] [ Liens links ]
 

 

+

  Les auxiliaires anglaises apparurent dans la marine anglaise fin 1917, nouveau rôle alors que jusqu'à présent elles remplissaient seulement des taches médicales ou d'ambulance. Le manque d'hommes au front obligea les armées anglaises à enrôler des femmes pour libérer de la "chair à canon" supplémentaire dans une guerre qui n'en finissait pas et ou les espoirs de victoire étaient très minces à court terme dans les états majors à la mi-1917.

  Un peu plus de 3000 femmes s'enrôlèrent par volontariat dans le " Women's Royal Navy Service" jusqu'à la fin de la guerre. Le droit de vote si longtemps réclamé par le mouvement des "Suffragettes" récompensa en partie l'aide précieuse fournit par les femmes dans le home front dont celles des WRNS.

  En France, le 12 novembre 1918 on renvoya toutes les femmes sans un merci à la maison à s'occuper des tâches traditionnelles: cuisine, enfants etc et surtout sans droit de vote, octroyé en 1945.

WRNS  en 1918

  Le service des "WRNS" disparu après la première guerre mondiale mais l'idée ne fut pas perdue. Le nom prononcé  avait la même sonorité que le mot "wrens": roitelet ou mésange. Ce surnom leur est resté même dans le sigle ou on voit un petit oiseau. On affubla ce nom d'un prénom, ce qui se finalisa par Jenny Wrens.

 

 

  Le monde s'assoupit après la "der des der" et ses millions de morts, mais le système des vainqueurs avait en lui les germes d'une autre guerre non plus basé sur quelques revendications territoriales régionales, mais sur l'oppression économique des vaincus ajouté à une domination mondiale, détenue avant 1914 par l'Europe et principalement la Grande-Bretagne. L'Europe ruinée de 1918 céda la place aux USA nouvelle puissance loin des traditionnelles zones de conflit ( l'Europe centrale et occidentale) qui avait raflé une quantité énorme d'or européen par le biais de vente de matériels et de matières premières. A cette époque la référence à l'étalon or fut abandonnée, il n'y en avait plus. Le "Diktat " économique de 1918 sur l'Allemagne et l'Autriche qui prévoyait des réparations jusqu'en 1960, fut l'argument clé de Hitler et de son espace vital à l'image de la "sphère de coprospérité" japonaise.

Big ben et Parlement

  Des avant le début du conflit, on réactiva le service, une brochure de mai 1939 en témoigne mais que dans 4 établissements seulement et avec des activités limitées.

  Une brochure éditée en 1939, avec une préface de Neville Chamberlain, 1er ministre qui exorte hommes et femmes à s'engager dans un service d'aide aux forces armées. tous les services et conditions d'entrée sont décrites de même qu'un feuillet d'engagement en page centrale

  En 1939, le besoin d'hommes en Angleterre seule désormais devant les succès de la Blitzkrieg  fut immense, on développa à grande échelle le service féminin des Wrens avec des équivalents dans l'armée de l'air, de terre, dans la défense passive et dans les hôpitaux, pour occuper les postes du "Home front": transmission, secrétariat, main d'oeuvre dans l'industrie, l'agriculture, dans les bases militaires. 

  Leur nombre explosa, en juin 1944 le pic fut atteint avec 74000 wrens, sur un total de plus 500 000 femmes en uniforme volontaires pour l'effort de guerre. Ce fut un "nouveau monde" plus de 250 "shore establishments" eurent des wrns en Grande Bretagne, et plus de 40 "overseas", surtout en Inde et la région Afrique du nord et Méditerranée, une quinzaine maintenant (représentations diplomatiques) le reste ayant disparu avec la fin de la guerre ou l'indépendance des pays plus tard.

    Toutes les femmes ayant appartenu aux wrens durant la période 1939-1945 furent fières d'avoir aidé à défendre le pays, d'avoir résisté à l'adversité et à l'incertitude des jours.  Cela se voit sur les photos de studio. Une conscience de liberté et d'émancipation émergea dès la  guerre ou elles vivaient quelque chose de dramatique certes mais aussi d'exceptionnel.

  Après guerre les choses reprirent mais plus comme avant. Il devint difficile de les renvoyer dans leur foyers dans l' état d'esprit de 1938. Elles conduisirent des camions, des autos, des petits bateaux, des avions même, furent présentes dans les états majors comme dans les chantiers navals également sur des travaux de force réservés uniquement aux hommes, certaines furent envoyées outre mer leur faisant découvrir des horizons insoupçonnés. Il fallu un encadrement, elles apprirent à obéir et surtout à commander pour plusieurs milliers d'entre elles. Leur supérieure la princesse Marina était petite fille de roi et la belle fille de l'ancien roi d'Angleterre et avait le grade d'amiral.

  

 

Marina Commander in Chief WRNS     Mary E Carter 

 

 HMS VICTORY

 

 Equipements

Autres auxiliaires féminines

L'après guerre

  

    En 1992 sous la pression de la chute du mur de Berlin, de modernisation de la marine et d'une volonté d'égalité avec les hommes, notamment pour le service en mer, les WRNS furent fondues dans la Royal Navy. Les WRNS ne pouvaient pas espérer auparavant un service à la mer sauf sur de très petites unités portuaires, en temps de paix. 

                                                                                                                                                                                                                                                                                  

 
[ Accueil ] [ Marina ] [ Mary E Carter ] [ Photos ] [ Victory ] [ Equipements ] [ Autres auxiliaires anglaises ] [ Les Blitz et l'ARP ] [ Economie de guerre ] [ L'après guerre ]
Copyright © 200A, VOLEMNUS8. Tous droits réservés. - Site créé avec ThunderSite