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AVERTISSEMENT
Ce site se veut uniquement une oeuvre d'information pour un public averti, sans aucune apologie pour quelque doctrine que ce soit, ou en faveur de tel ou tel système.
Les faits pourront être vérifiés dans la littérature historique sérieuse et non engagée.
De nos jours, une part des passions a pu retomber et des études impartiales ont pu voir le jour, en mêlant les témoignages de première main ainsi que l'ouverture des archives dans quasiment tous les pays y compris l'ex URSS. Ces études recadrent le débat et les clichés, pris très souvent pour argent comptant. Certes quelques législations ont été votées au vu des passions non éteintes dans certains domaines encore sensibles pour reporter la consultation des archives à 100 ans (secrets défense et sécurité des personnes), souvent parce des personnes vivaient encore 60 ans après la fin du conflit On se réfèrera à la loi de 2008 ou le minimum est de 50 ans pour la sureté de l'Etat et la sécurité publique.
Il ne faut pas oublié de prendre en compte aussi les livres de mémoire de combattants ou de civils engagés dans la guerre. Ils apportent souvent une réalité très différente sur le vécu quotidien, mais ils sont aussi la propre vision de témoins à travers leurs perceptions, leurs influences et leur culture. En un mot ils sont partiaux et peu exhaustifs mais ce n'est pas la finalité, c'est le propre de "mémoires", à l'opposé des études historiques..
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Pourquoi ce site? Parler des femmes durant la seconde guerre mondiale, mais sans faire une accumulation de photos, d'objets de toutes sortes alignés comme sur une étagère.
Constituer une collection est chose facile, on cherche, on achète ou on échange, à mon avis, c'est presque sans intérêt, c'est sans âme, sans vie.
Montrer une collection sous un aspect plus proche de la réalité vécue est beaucoup moins facile, c'est ce que je m'efforce de faire dans le choix de mes recherches, une simple lettre, un nom sur un vêtement, une photo anonyme ou non apporte une touche vivante en les reliant les uns aux autres en essayant de les intégrer dans l'époque au mieux. Constituer un ensemble cohérent et attractif.
Il suffit de lire un livre d'histoire, tout le monde à une importance, on ne compte plus les intitulés "la vie quotidienne quelque part à telle époque". Ici c'est une vision des femmes dans la tourmente de 1939 à 1945.
Entre 1939 et 1945 des centaines de milliers de femmes portèrent l'uniforme au service de leur pays, par volontariat ou par obligation. Elles ont eu un rôle considérable mais ont été très souvent oubliées par l'Histoire, parce qu'exécutant des tâches non stratégiques ou perçues comme telles.
Certaines nations utilisèrent des femmes au combat comme l'Allemagne ou la Finlande, en seconde ligne.
L'URSS plus particulièrement, les enrôla en première ligne dans l'infanterie, les chars ou les avions, tous les citoyens devant défendre obligatoirement le Pays et le Parti, une jeune russe blonde tuée depuis plusieurs jours à Worodino photographiée par un allemand sous le titre "femme en arme". cliquez
La Grande Bretagne et les USA ne déployèrent jamais leurs auxiliaires féminines en première ligne.
Beaucoup furent tuées surtout les auxiliaires allemandes déployées dans l'Europe occupée, plus de 300 finlandaises et environ 180 anglaises périrent des suites de la guerre.
La constitution des forces féminines débuta réellement avec le déclenchement du conflit. Avant cette période il y avait quelques personnels civils féminins, mais en nombre négligeable et jamais en uniforme ou presque. Seule la Finlande avait une organisation structurée appelé " Lotta Svärd" mais civile en 1939. En Allemagne, des structures d'encadrement du 3eme Reich existaient, plutôt orientées vers le social. En URSS, il y avait un flou mais les purges staliniennes de 1937-1939 demandèrent dès le départ des supplétives.
Le besoin de soldats en Europe imposa de facto l'utilisation de femmes dans les taches de secrétariat, d'infirmerie et de ravitaillement. Seules l'Allemagne et l'ex URSS adoptèrent une conscription forcée ou le devenant de plus en plus au cours de la guerre. Les autres pays utilisèrent le volontariat souvent bien aidé par la propagande officielle. Une femme sous les drapeaux, c'était un homme dans les forces combattantes.
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L'Algérie entre 1870 et 1924 vue par le photographe Jean GEISER
