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    Une parade de victoire en 1944 après le débarquement, on peut voir un bureau de la Women Land Army au rez de chaussée de l'immeuble du milieu, certainement le bureau d'Oxford street.

  Le 8 mai 1945 fut un moment de joie et de fête, qui dura souvent 24 heures, normal que la tension accumulée se relâche. Mais pour un certain nombre de femmes, ce fut un moment de désarrois, et de question, avec l'inquiétude partagée par toutes de retomber dans l'insipidité de la vie normale en temps de paix, elles auraient préféré que la guerre continue!!!

  Cela peut surprendre, mais c'est un syndrome courant chez les soldats, qui ne retrouvent plus leurs places et leurs repères dans une vie civile en temps de paix. L'armée Française compta des milliers d'anciens soldats allemands dans ses rangs en Indochine.

La fin de l'aventure: un ordre de démobilisation au 30 mai 1946, signé le 5 avril 1946 au nom de Annie Granger-Dempsey une "leading wrens" matricule 49107. Il est intéressant de noter que pour les femmes célibataires ou ayant fait un service court (classe B), un ordre officiel de mobilisation pour la reconstruction suivait.

  Un autre pour une femme d'un site à terre: Victory X, Eileen Muriel Grainger. Avec sa fiche de salaire.

        

  On décerna des médailles suivant les campagnes ou les fronts. voici celle donnée à miss I J Balls, c'est une "War Medal". envoyée comme des milliers d'autres à domicile par courrier avec un petit diplôme. celle ci est neuve, sans doute la boite fut ouverte par la récipiendaire à son arrivée et fermée jusqu'à sa redécouverte 60 ans plus tard après la mort de cette personne.

  Il est vrai que le mode de délivrance et qu'un petit bout de métal et de tissu ne reflétait pas une réalité de plusieurs années à servir son pays. Mais d'un autre coté, c'était la seule preuve de leur dévouement avec leur livret d'auxiliaire. Triste et court résumé. Pauvre petit trésor, mais des décennies plus tard, la mémoire est retrouvée, un plus qui sort de l'anonymat une personne. Cela devient un Vrai et Beau Trésor.

                

  Une autre médaille avec le nom de l'établissement HMS Godwit de 1945. c'est une "defense medal".

               

  Le verso du diplôme avec les description des rubans qui identifie la médaille.

  Bien sur comme en 1919, mais avec plus de monde l'association des anciennes WRNS couvrit le pays et des sections virent le jour dans le monde entier. Certes toutes n'en firent pas partie, mais les liens crées perdurèrent. Mary Carter en est un bon exemple.

  Une carte de membre de l'Association des Wrns pour A Hall du 27 janvier 1949 d'une souscription à vie.

  Un bulletin de 1953. n°198

  un autre de 1987 (n°300) : là on voit que les rangs s'éclaircissent parmi les WRNS de 1940-45. Plus de 40 ans ont passé, l'association s'est peuplée d'autres femmes des générations suivantes. 

 

  En Décembre 1945 il y avait encore 49 000 Wrens, 15000 en juin1946  et 7000 en 1948. A cette époque la Grande-Bretagne avait démobilisé quasiment toutes ses forces opérationnelles.

 Après 1950 on se stabilisa à environ  4000 wrens. La décision de conserver un noyau dur fut dictée par les rapports conflictuels avec le bloc de l'est, apparus dès le 8 mai 1945.

    Après guerre, le service continua à recruter avec priorité aux anciennes, mais la demande de "sang neuf" est quand même présente dans ces publicités passées dans les journaux (  en 1953, c'est un âge de 10 ou 20 ans en 1945, donc des femmes très jeunes n'ayant pas pu faire un service pendant la guerre, ou presque.

  une pub de 1953. La référence est encore "HMS Victory", on n'est quand même pas très loin de la fin de la guerre. et le navire de base est un cuirassé, c'est l'époque de la fin de ces unités "dinosaures" par rapport aux porte-avions.

  une autre de 1966: la bande de bashi est: HMS Dryad. Là, les femmes opérationnelles en 39/45 sont oubliées, la page est vraiment tournée pour les héroïnes. 20 ans se sont écoulés, place aux filles des vétérantes de 1939/45. 

  Il est à noter en lisant des documents, que les ex-WRNS pouponnèrent tardivement en général. Est-ce du à la reconstruction ou à une lente reconversion et stabilisation dans une vie sociale, personnelle et professionnelle nouvelle? On peut voir ( brochures de l'association des ex wrns) que beaucoup eurent des enfants pas avant 1949-50.

  Après guerre, de nombreuses ex-wrns et autres auxiliaires anglaises partirent vivre ailleurs avec leur maris dont certains venaient du Commonwealth (le mari de Maureen Wells est australien), l'esprit de liberté et d'aventure gagné pendant le conflit, leur donna, si l'on peut dire des ailes et aucune appréhension à faire leur vie hors de la métropole, USA, canada, Australie, Nouvelle zélande et y finirent leurs jours. D'autres vécurent un temps dans les anciennes colonies anglaises, mais émigrèrent en Afrique du Sud ou en Rhodésie à la décolonisation ou revinrent en Angleterre.

                                                                                                                                                                                                                             

 
[ Jenny Wrens ]
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