De nombreuses femmes étrangères vinrent travailler en Allemagne, de façon volontaire ou forcée.

  Parmi elles, de très nombreuses femmes originaires de l'est, surtout russes. Une partie resta en Allemagne après guerre, celles de la zone américaine. En zone russe, le retour était un aller simple direct pour un camp de concentration soviétique. Tous les prisonniers de guerre soviétiques internés en Allemagne et pays occupés, ne furent libérés que pour repartir en camp mais dans leur pays. Désespérés ces hommes se révoltèrent souvent, au fond de la Sibérie, n'ayant strictement plus rien à  perdre à la fin des années 40. Perdus, abandonnées et presque oubliés de tous. Aujourd'hui on redécouvre peu à peu leur calvaire grâce à la chute du mur et aux témoignages de gens restés discrets pendant près de 50 ans mais qui voulaient que l'oubli ne soit pas éternel. 

  Carte de travail de Elisawéta Kodalenko née le 23 avil 1909 à Iwankova.

         

  Livret de travail pour personne de l'est de Ludmilla Lasavewibsh née à Kiev le 13 mars 1913.

        

  Autre livret de Hana Rudenko née à Kiev en 1928. Elle est jardinière.

         

  Ces trois personnes étaient en zone occidentale, après guerre. 

  Les travailleuses de l'est étaient réputées pour leur habilité manuelle.